L’année 2024 s’ouvre sur une période de défis, mais offre également des opportunités de croissance et d’innovation. Bien que les taux directeurs mondiaux soient élevés et que des signes de récession se manifestent, des signes de ralentissement commencent à se pointer le bout du nez. Les économistes ont tous le même discours pour 2024, celle-ci sera une année volatile. Les Banques centrales commencent à parler de potentiellement baisser le taux directeur, ce qui apporte un regain de positivité très attendu. Dans cet article, laissez-nous vous faire un retour sur le début de l’année 2024.   

Marchés canadiens  

Du côté canadien, l’inflation semble ralentir, mais lorsqu’on regarde des éléments importants tels que le prix des logements et le prix de l’épicerie par exemple, l’inflation continue d’être présente. Comme nous l’avions dit par le passé ce sont les derniers éléments à ressentir l’effet de l’inflation, donc les prochains mois pourront nous en dire plus. Nous envisageons toujours un atterrissage en douceur plutôt qu’une récession de front.  

Pour ce qui en est de la Banque du Canada, celle-ci dit vouloir maintenir son taux directeur pour encore quelque temps, afin de s’assurer de maintenir le cap d’inflation. La Banque du Canada n’est pas fermée à l’idée de baissé le taux directeur, mais pas pour le moment. Comme stipuler dans l’actualité du début de l’année 2024, nos prévisions sont de 3 baisses de taux de la Banque du Canada, tandis que le marché lui en prévoit 6. Le tout reste à voir.  

Du côté du Québec, les chiffres du PIB de fin d’année viennent confirmer que le Québec est entré dans une récession technique. Le tout signifie que 2 trimestres de PIB négatif sont survenus. Par contre, les chiffres ne sont pas significatifs, il y a une moyenne de –0,3% sur les deux derniers trimestres de 2023. Tout porte à croire que les économistes ne sonnent pas encore l’alarme, car les autres signes de récession restent stables (emploi, taux de chômage, etc.) 

Marchés américains  

Les indicateurs économiques avancés commencent à démonter un potentiel ralentissement économique du côté des États-Unis. C’est les resserrements des derniers mois, fait par la FED qui risque d’être le principal facteur du ralentissement économique. Le tout dans le but de contrôler l’inflation. 

Marchés européens  

Du côté de l’Europe, la banque centrale européenne refuse toujours de parler de possible baisse de taux en 2024. La présidente de la Banque centrale a même jugé bon de venir calmer les rumeurs sur de possibles baisses de taux possible d’ici le mois de mars. Selon elle, le travail est encore devant nous, surtout lorsqu’on regarde les chiffres d’inflation de l’Europe qui se situe au double de la cible de la Banque centrale européenne. Les signes de récession se font de plus en plus sentir sans la zone euro, portant le risque d’entrée en récession en Europe très élevé pour les prochains mois, nous indique les économistes de la Banque Nationale.  

Marchés émergents  

Du côté des marchés émergents, la Chine tourne au ralentie, mais les économistes restent optimistes que le tout pourrait tourner et s’améliorer. Le tout dû aux chiffres positifs de ventes en novembre dernier. Par contre du côté des chiffres à la consommation, celle-ci demeure en baisse dû en grande partie à la surconsommation en postpandémie.  

Nous continuons de faire un suivi rigoureux de l’actualité économique mondiale, afin de vous tenir au courant de tout changement majeur. Pour toutes questions, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers.